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La décision est avant tout symbolique. A partit du 15 janvier 2020, Doliprane et Advil ne seront plus en libre-service dans les pharmacies. Pour éviter que leur achat soit une emplette comme le sont les bonbons au miel ou le stick à lèvre, l’Agence du médicament a pris cette décision. L’ANSM décrète donc qu’à compter de cette date, ils « devront tous êtres placés derrière le comptoir du pharmacien. »
L’idée est d’obliger les acheteurs à solliciter l’expertise des pharmaciens lorsqu’ils souhaitent acheter ces antidouleurs sans ordonnance. « Après un premier avis en ce sens début octobre, cette décision finale a été prise au terme d'une procédure contradictoire auprès des laboratoires concernés. Cette mesure concerne les médicaments contenant du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, etc), ainsi que certains anti-inflammatoires non stéroïdes (AINS) : ceux à base d'ibuprofène (comme le Nurofen ou l'Advil) et l'aspirine. Le Maxilase et les autres comprimés pour le mal de gorge bénin à base d'alpha-amylase sont également concernés, à cause du risque d'allergies parfois graves qui y est lié » explique LCI .
Avec cette mesure, l’ANSM essaye de trouver des solutions douces pour lutter contre l’automédication et ses conséquences désastreuses. L’impression selon laquelle les médicaments sans prescription sont sans effets est répandue. Or, prendre un médicament n’est jamais anodin. « Pris à des doses trop élevées, le paracétamol peut provoquer de graves lésions du foie, qui peuvent nécessiter une greffe, voire être mortelles. Fin 2017, une jeune femme, Naomi Musenga, était décédée après avoir été raillée au téléphone par une opératrice de Samu de Strasbourg, ce qui avait provoqué une vague d'émotion en France. Selon l'enquête, cette mort était "la conséquence d'une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours" » rappelle la chaine d’infos en continu. Avec ce changement sur l’accès au médicament dans les pharmacies, les professionnels pourront rappeler aux patients qu’il ne faut pas dépasser trois grammes par jour de paracétamol et avec un espace de six heures entre chaque prise.
L’idée est d’obliger les acheteurs à solliciter l’expertise des pharmaciens lorsqu’ils souhaitent acheter ces antidouleurs sans ordonnance. « Après un premier avis en ce sens début octobre, cette décision finale a été prise au terme d'une procédure contradictoire auprès des laboratoires concernés. Cette mesure concerne les médicaments contenant du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, etc), ainsi que certains anti-inflammatoires non stéroïdes (AINS) : ceux à base d'ibuprofène (comme le Nurofen ou l'Advil) et l'aspirine. Le Maxilase et les autres comprimés pour le mal de gorge bénin à base d'alpha-amylase sont également concernés, à cause du risque d'allergies parfois graves qui y est lié » explique LCI .
Avec cette mesure, l’ANSM essaye de trouver des solutions douces pour lutter contre l’automédication et ses conséquences désastreuses. L’impression selon laquelle les médicaments sans prescription sont sans effets est répandue. Or, prendre un médicament n’est jamais anodin. « Pris à des doses trop élevées, le paracétamol peut provoquer de graves lésions du foie, qui peuvent nécessiter une greffe, voire être mortelles. Fin 2017, une jeune femme, Naomi Musenga, était décédée après avoir été raillée au téléphone par une opératrice de Samu de Strasbourg, ce qui avait provoqué une vague d'émotion en France. Selon l'enquête, cette mort était "la conséquence d'une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours" » rappelle la chaine d’infos en continu. Avec ce changement sur l’accès au médicament dans les pharmacies, les professionnels pourront rappeler aux patients qu’il ne faut pas dépasser trois grammes par jour de paracétamol et avec un espace de six heures entre chaque prise.