Creative Commons - Pixabay
Donald Trump fait ce qu’il dit, ce n’est plus une surprise pour personne. Même si dans ce cas précis, il a fallu attendre que la procédure soit rendue possible après un délai imparti. Alors que le président des Etats-Unis avait annoncé le retrait de son pays de l’Accord de Paris sur le climat en juin 2017, la démarche effective vient à peine d’être lancée. Le Secrétaire d’Etat du pays, Mike Pompeo, a envoyé lundi 4 novembre un courrier officiel à la tête de l’ONU pour que le retrait soit effectif.
Lancé en 2015 après la COP21, l’Accord a pour objectif de limiter à 2°C l’augmentation de la température mondiale par rapport à l’époque précédent l’ère industrielle. La rhétorique habituelle a été utilisée par l’exécutif américain qui assure que cet accord est un « fardeau » économique. Et loin d’avoir lambiné, le président américain a en fait agit dès que cela était possible. Les règles procédurales des Nations Unies obligeaient en effet à attendre trois années après l’entrée en vigueur du texte qui était le 4 novembre 2016. Soit jour pour jour quand le courrier officiel a été envoyé au Secrétariat des Nations Unies.
« Il lui faudra encore patienter un an avant la libération effective du traité, ce qui revient à en sortir définitivement – ironie du sort – au lendemain de l’élection présidentielle américaine qui aura lieu le 3 novembre 2020, dans laquelle Donald Trump brigue un nouveau mandat. Si cette nouvelle étape ne devrait pas créer la même onde de choc que l’annonce de 2017, elle n’en reste pas moins un signal inquiétant. Le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, après la Chine, tourne définitivement le dos au reste du globe, alors que le climat est devenu un enjeu majeur pour nombre de citoyens, en particulier de jeunes, sur fond de multiplication des événements climatiques extrêmes. Les Etats-Unis sont le seul pays à se désengager de ce texte signé par 197 pays jusqu’à la Corée du Nord » commente Le Monde . Hasard du calendrier, c’est au moment de la visite du président Français en Chine que la procédure de désengagement a été enclenchée.
Lancé en 2015 après la COP21, l’Accord a pour objectif de limiter à 2°C l’augmentation de la température mondiale par rapport à l’époque précédent l’ère industrielle. La rhétorique habituelle a été utilisée par l’exécutif américain qui assure que cet accord est un « fardeau » économique. Et loin d’avoir lambiné, le président américain a en fait agit dès que cela était possible. Les règles procédurales des Nations Unies obligeaient en effet à attendre trois années après l’entrée en vigueur du texte qui était le 4 novembre 2016. Soit jour pour jour quand le courrier officiel a été envoyé au Secrétariat des Nations Unies.
« Il lui faudra encore patienter un an avant la libération effective du traité, ce qui revient à en sortir définitivement – ironie du sort – au lendemain de l’élection présidentielle américaine qui aura lieu le 3 novembre 2020, dans laquelle Donald Trump brigue un nouveau mandat. Si cette nouvelle étape ne devrait pas créer la même onde de choc que l’annonce de 2017, elle n’en reste pas moins un signal inquiétant. Le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, après la Chine, tourne définitivement le dos au reste du globe, alors que le climat est devenu un enjeu majeur pour nombre de citoyens, en particulier de jeunes, sur fond de multiplication des événements climatiques extrêmes. Les Etats-Unis sont le seul pays à se désengager de ce texte signé par 197 pays jusqu’à la Corée du Nord » commente Le Monde . Hasard du calendrier, c’est au moment de la visite du président Français en Chine que la procédure de désengagement a été enclenchée.