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Application d’une directive européenne mais un peu plus encore. L’interdiction des néonicotinoïdes en France est effective depuis le samedi 1er septembre. Bruxelles observant le déclin très inquiétant des populations d’abeilles a en effet décidé au printemps dernier d’interdire trois substances nocives. La loi française sur la biodiversité de 2016 qui vient d’entrer en application va plus loin en bannissant les sept substances.
Une décision pas évidente dans la mesure où le monde agricole est très attaché à ses substances depuis plus de 25 ans. « Disponibles depuis le milieu des années 1990, les néonicotinoïdes, ensemble de sept insecticides neurotoxiques (acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride, thiaméthoxame, nitenpyrame et dinotéfurane), sont devenus les insecticides les plus utilisés dans le monde. Betteraves, blé, colza, arbres fruitiers, vigne… Ils sont utilisés pour débarrasser les cultures des chenilles, cochenilles, pucerons ou insectes mangeurs de bois » rappelle Le Monde.
Mais à y regarder plus près, il faudra attendre le 1er juillet 2020 pour que ces substances disparaissent totalement du territoire. En attendant, des dérogations sont possible mais doivent faire l’objet d’une étude au cas par cas « mais, précise Le Monde, elles ne seront délivrées que pour des produits à base d’acétamipride, et dans de « faibles volumes », assure le ministère de la transition écologique ».
La nouvelle ne satisfait pas totalement les militants de défense de l’environnement et de la biodiversité. Ils reprochent au gouvernement cette dérogation mais aussi le fait que les interdictions ne concernent pas d’autres pesticides. C’est notamment le cas de l’association Générations futures qui demande l’interdiction des nouvelles générations de pesticides ( flupyradifurone et sulfoxaflor).
A l’inverse, pour compléter le tableau habituel des mécontentements, les syndicats agricoles s’insurgent sur l’absence d’alternatives équivalentes aux néonicotinoïdes. Ils réfutent les arguments de l’Anses qui affirme que les alternatives naturelles ou chimiques sont « suffisamment efficaces ».
Une décision pas évidente dans la mesure où le monde agricole est très attaché à ses substances depuis plus de 25 ans. « Disponibles depuis le milieu des années 1990, les néonicotinoïdes, ensemble de sept insecticides neurotoxiques (acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride, thiaméthoxame, nitenpyrame et dinotéfurane), sont devenus les insecticides les plus utilisés dans le monde. Betteraves, blé, colza, arbres fruitiers, vigne… Ils sont utilisés pour débarrasser les cultures des chenilles, cochenilles, pucerons ou insectes mangeurs de bois » rappelle Le Monde.
Mais à y regarder plus près, il faudra attendre le 1er juillet 2020 pour que ces substances disparaissent totalement du territoire. En attendant, des dérogations sont possible mais doivent faire l’objet d’une étude au cas par cas « mais, précise Le Monde, elles ne seront délivrées que pour des produits à base d’acétamipride, et dans de « faibles volumes », assure le ministère de la transition écologique ».
La nouvelle ne satisfait pas totalement les militants de défense de l’environnement et de la biodiversité. Ils reprochent au gouvernement cette dérogation mais aussi le fait que les interdictions ne concernent pas d’autres pesticides. C’est notamment le cas de l’association Générations futures qui demande l’interdiction des nouvelles générations de pesticides ( flupyradifurone et sulfoxaflor).
A l’inverse, pour compléter le tableau habituel des mécontentements, les syndicats agricoles s’insurgent sur l’absence d’alternatives équivalentes aux néonicotinoïdes. Ils réfutent les arguments de l’Anses qui affirme que les alternatives naturelles ou chimiques sont « suffisamment efficaces ».