En comparaison, un pot d’échappement de voiture est bien peu de chose. Les énormes paquebots et navires qui arrivent ou quittent à longueur de journée le port de Marseille empestent et empoisonnent les quartiers environnants. Elus locaux et habitants tirent la sonnette d’alarme à ce sujet. « Dans les quartiers Nord de Marseille, les habitants sont directement exposés à la pollution du premier port de France. Panaches de fumée au soufre, aux particules fines et aux oxydes d'azote sont présents dans l’air. En contrebas de son jardin, d'où Michèle accédait directement à la plage quand elle était enfant, surgit un paquebot haut comme un immeuble, couronné d'une épaisse fumée noire. Même en réparation, les moteurs des bateaux continuent de tourner pour produire de l'électricité » rapporte France 3 Bouche du Rhône.
L’antenne locale de la chaine cite les habitant des quartiers Nord qui se plaignent de l’air irrespirable que les bateaux leur imposent. D’après les organisations locales d’évaluation de l’air, en 2018 les Nox émises par les bateaux ont été pour la première fois supérieures à celles des voitures. « Les navires émettent également du soufre, dont les émissions sont réglementées : en mer, ceux qui ne transportent pas de passagers peuvent utiliser un fioul lourd, avec une teneur en soufre allant jusqu'à 3,5%, contre 0,001% pour le diesel automobile. Lorsqu'ils restent plus de deux heures à quai, tous doivent changer de carburant et passer au "diesel marin" à 0,1% » lit-on plus loin.
L’inquiétude se meut petit à petit en colère. L’an dernier un rapport avait été remis à Nicolas Hulot qui était encore ministre de la Transition écologique. Depuis les mesures ou solutions se font attendre. D’autant que dans le secteur maritime, aucune solution propre ne s’impose en alternative crédible aux carburants classiques et polluants.
L’antenne locale de la chaine cite les habitant des quartiers Nord qui se plaignent de l’air irrespirable que les bateaux leur imposent. D’après les organisations locales d’évaluation de l’air, en 2018 les Nox émises par les bateaux ont été pour la première fois supérieures à celles des voitures. « Les navires émettent également du soufre, dont les émissions sont réglementées : en mer, ceux qui ne transportent pas de passagers peuvent utiliser un fioul lourd, avec une teneur en soufre allant jusqu'à 3,5%, contre 0,001% pour le diesel automobile. Lorsqu'ils restent plus de deux heures à quai, tous doivent changer de carburant et passer au "diesel marin" à 0,1% » lit-on plus loin.
L’inquiétude se meut petit à petit en colère. L’an dernier un rapport avait été remis à Nicolas Hulot qui était encore ministre de la Transition écologique. Depuis les mesures ou solutions se font attendre. D’autant que dans le secteur maritime, aucune solution propre ne s’impose en alternative crédible aux carburants classiques et polluants.