70 ans après Hiroshima, Greenpeace appelle à sortir du nucléaire

Sébastien Arnaud
06/08/2015


Dans un communiqué, l’association d’activistes écologistes Greepeace appelle à tirer des conclusions des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki. A l’occasion de la date anniversaire de l’événement, les militants appellent à la sortie du nucléaire militaire. L’ONG dresse par ailleurs le bilan de la catastrophe de Fukushima dont le pays a du mal à sortir pour ajouter qu’il faut également sortir du nucléaire civil.



DR campagne Greenpeace
Il y a 70 ans deux bombes nucléaires étaient larguées à Hiroshima et Nagasaki (6 et 9 août 1945), rappelle l’association environnementale Greenpeace. A l’occasion de la date anniversaire de ces bombardements, l’ONG publie un communiqué anti-nucléaire. « Le souvenir de l'horreur de ces bombardements hante encore la mémoire des survivants et a définitivement marqué la conscience de tous, nous mettant en garde contre l'utilisation du feu nucléaire en temps de guerre... » explique le texte.
 
Plus loin, les militants écrivent que « en 2011, un tsunami, provoqué par un tremblement de terre de magnitude 9.0, secouait le Nord du Japon, provoquant la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi. Cet accident nucléaire, le plus important depuis Tchernobyl en 1986, forçait des dizaines de milliers de personnes vivant à 20 kilomètres à la ronde de la centrale à abandonner leur lieux de vie transformant ainsi des villages entiers en villes fantômes. »

Tirer les leçons des malheurs japonais

Pour l’association aux actions parfois controversées, ces deux drames qui ont touché le Japon invitent à tirer les leçons de l’utilisation du nucléaire. Alors que le pays est dans une situation économique complexe et est divisé entre l’envie de retrouver son indépendance énergétique par le nucléaire ou de rester précautionneux, le nucléaire est de nouveau au cœur du débat.
 
« Nous avons vu les effets de la guerre. Nous avons vu les effets du nucléaire. Tirant les leçons du passé, Greenpeace a la conviction que la paix est la meilleure des défenses et que la guerre est la plus effroyable atteinte faite à l'environnement. Et le nucléaire, qu'il soit civil ou militaire, fait peser sur l'avenir un risque de destruction incompatible avec un monde de paix » conclue le communiqué.