La gouvernement canadien est dans la ligne de mire des signataires de la lettre adressée à l’UE par 21 lauréats de Nobel. Le gouvernement canadien continue à promouvoir cette forme de pétrole largement exploitée par le pays. Pour les signataires de la lettre, en reconnaissant que les sables bitumineux sont une forme particulièrement polluante du pétrole, l’UE enverrait un « signal fort ».
Dans le courrier adressé à José Manuel Barrosso et aux 28 dirigeants des pays membres ils expliquent leur démarche ainsi : « Le monde ne peut plus ignorer, à moins que ce ne soit à ses propres risques, que les changements climatiques sont l’une des plus grandes menaces pour la vie sur notre planète aujourd’hui. Les impacts des changements climatiques et de l’extraction extrême des ressources exacerbent les conflits et la destruction de l’environnement à travers le monde. L’extraction des combustibles non conventionnels — comme les sables bitumineux et le pétrole de schiste — a un impact particulièrement dévastateur sur les changements climatiques.»
En parallèle de la demande concrète de mesures, les nobélisés affirment l’urgence d’engager la sortie de la dépendance aux énergies fossiles. La directive carburant de l’UE, qui prévoit de classer les carburants en fonction de leur caractère polluant serait, selon eux, un premier pas prometteur. La Commission a fixé la valeur de référence du pétrole conventionnel à 87 et les sables bitumineux à 107, ce qui logiquement devraient amener à leur exclusion du marché européen.
Dans le courrier adressé à José Manuel Barrosso et aux 28 dirigeants des pays membres ils expliquent leur démarche ainsi : « Le monde ne peut plus ignorer, à moins que ce ne soit à ses propres risques, que les changements climatiques sont l’une des plus grandes menaces pour la vie sur notre planète aujourd’hui. Les impacts des changements climatiques et de l’extraction extrême des ressources exacerbent les conflits et la destruction de l’environnement à travers le monde. L’extraction des combustibles non conventionnels — comme les sables bitumineux et le pétrole de schiste — a un impact particulièrement dévastateur sur les changements climatiques.»
En parallèle de la demande concrète de mesures, les nobélisés affirment l’urgence d’engager la sortie de la dépendance aux énergies fossiles. La directive carburant de l’UE, qui prévoit de classer les carburants en fonction de leur caractère polluant serait, selon eux, un premier pas prometteur. La Commission a fixé la valeur de référence du pétrole conventionnel à 87 et les sables bitumineux à 107, ce qui logiquement devraient amener à leur exclusion du marché européen.
« Nous défendons avec vigueur nos intérêts »
Le gouvernement canadien de Stephen Harper a réagi vivement à ce courrier et aux menaces qui planent sur le secteur. Le ministre des Ressources naturelles, Joe Olivier, a déjà évoqué au printemps qu’en cas d’exclusion du marché européen, le Canada saisirait l’OMC pour « défendre avec vigueur nos intérêts. » Selon le ministre il s’agit de mesures « discriminatoires ».
Le Canada est très engagé dans le développement des filières pétrole de schiste et sables bitumineux qui sont vus comme des domaines stratégiques pour l’économie du pays. Les exploitations de ces deux filières pourraient faire doubler la production quotidienne du pays avec 3,5 millions de barils.
Le Canada est très engagé dans le développement des filières pétrole de schiste et sables bitumineux qui sont vus comme des domaines stratégiques pour l’économie du pays. Les exploitations de ces deux filières pourraient faire doubler la production quotidienne du pays avec 3,5 millions de barils.