Voilà une donnée qui ne manquera pas d’être remise en question. Largement récupérée par les médias, les travaux de la commission d’enquête sénatoriale sur le coût de la pollution affirment que la pollution coute 101,3 milliards d’euros chaque année. A titre de comparaison, des calculs équivalents affirmaient que le tabac coutait 47 milliards d’euros. « L’évaluation inédite intègre non seulement les dommages sanitaires de la pollution, mais également ses conséquences sur les bâtiments, les écosystèmes et l’agriculture » explique Le Monde.
Publié mercredi 15 juillet après un vote unanime des dix-sept membres de la commission, le texte affirme que « la pollution n’est pas qu’une aberration sanitaire, c’est aussi une aberration économique ».
Avec les conséquences sanitaires bien connues de la pollution, les sénateurs ont voulu souligner les couts liés. « Selon leur évaluation, le coût sanitaire de la pollution est compris entre 68 et 97 milliards d’euros, dont 3 milliards pour l’impact sur la Sécurité sociale. 650 000 journées d’arrêt de travail seraient prescrites chaque année du fait de la mauvaise qualité de l’air » continue le quotidien.
Publié mercredi 15 juillet après un vote unanime des dix-sept membres de la commission, le texte affirme que « la pollution n’est pas qu’une aberration sanitaire, c’est aussi une aberration économique ».
Avec les conséquences sanitaires bien connues de la pollution, les sénateurs ont voulu souligner les couts liés. « Selon leur évaluation, le coût sanitaire de la pollution est compris entre 68 et 97 milliards d’euros, dont 3 milliards pour l’impact sur la Sécurité sociale. 650 000 journées d’arrêt de travail seraient prescrites chaque année du fait de la mauvaise qualité de l’air » continue le quotidien.
Pas que sanitaires
L’originalité de l’enquête repose sur le fait que les sénateurs ont voulu se pencher sur les coûts liés aux autres aspects. « Au-delà des dommages sanitaires, la pollution de l’air a aussi des conséquences néfastes sur les rendements agricoles, la biodiversité ou encore les bâtiments. L’INRA estime par exemple que le rendement du blé en région parisienne est réduit en moyenne de 10 % par rapport à une région non polluée, sous l’effet de la pollution à l’ozone » explique Le Monde.
Cependant, si le fait d’inclure ces aspects est intéressant, le peu de données exactes décrédibilise quelque peu l’évaluation financière des élus. Mais les chiffres sont importants pour faire parler d’un sujet et les élus accompagnent cette évaluation d’une série de recommandations pertinentes dont l’épineux dossier du diesel.
Cependant, si le fait d’inclure ces aspects est intéressant, le peu de données exactes décrédibilise quelque peu l’évaluation financière des élus. Mais les chiffres sont importants pour faire parler d’un sujet et les élus accompagnent cette évaluation d’une série de recommandations pertinentes dont l’épineux dossier du diesel.