Ce sont les positions irréconciliables et dogmatiques qui créent de l’inertie. Si les militants écologistes n’essayent pas de comprendre les intérêts économiques ni le fait qu’une entreprise n’est pas un ONG et si les entreprises n’essayent pas de comprendre que dans le domaine environnemental beaucoup de dégâts sont irréversibles, rien n’avancera. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de tout faire pour favoriser le débat et répondre à une position antagoniste avec modération et sans jugements de valeurs.
A mesure que la lutte contre le réchauffement climatique et l’urgence de trouver des solutions fait consensus, l’ambiance intellectuelle se transforme pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, beaucoup le monde politique épouse de plus en plus les objectifs de transition énergétique ou d’autres leviers verts. Mais en même temps, lorsque des voix s’élève pour questionner ou critiquer la réaction de certains défenseurs des idées majoritaires est tellement expéditrice, que l’on déplore la cristallisation d’un ilot contestateur. C’est ce que souligne très justement l’enseignant Johan Rivallant sur le site de sensibilté libérale Contrepoints. A travers cette tribune, il explique qu’il a « pu constater que l’ouvrage de Cécile Philippe, C’est trop tard pour la Terre, (…) avait été l’objet de critiques extrêmement vives, puisque l’auteur est traitée tour à tour de « femme dangereuse », de « propagandiste » à la solde de je ne sais quels grands groupes, de révisionniste ou je ne sais quoi d’autre, tout en étant encouragée à « rester chez elle » (sous-entendu dans son domaine de compétence qu’est l’économie). »
Que l’on soit vivement critique de la rhétorique développée par Cécile Philippe ou d’autres, ne doit pas être l’occasion d’asséner des jugements de valeurs. Jugements qui loin d’affaiblir les thèses critiquées, les renforcent en donnant l’impression qu’il s’agit de vérités qui dérangent. Il est ici utile de renvoyer dos à dos deux camps qui tentent plus de discréditer la position inverse plutôt que d’entrer en conversation. Réflexion que l’on peut aussi adresser avec courtoisie à Johan Rivallant et d’autres chroniqueurs du site Contrepoints qui montrent du doigts les inconsistances de certains écolos ou militants plutôt que de s’atteler à répondre à des arguments ou des chiffres par des éléments factuels et étayés. Ceci dit, tâchons de créer des ponts et reconnaissons que l’enseignant dit vrai lorsqu’il conclue qu’il faut permettre plus de débats : « c’est avec beaucoup de voix comme celle de Cécile Philippe que les choses avanceront et que l’on retrouvera un jour plus de sérénité et d’objectivité face à des questions si cruciales. »
Lire en intégralité l’article de Johan Rivallant sur le site Contrepoints
A mesure que la lutte contre le réchauffement climatique et l’urgence de trouver des solutions fait consensus, l’ambiance intellectuelle se transforme pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, beaucoup le monde politique épouse de plus en plus les objectifs de transition énergétique ou d’autres leviers verts. Mais en même temps, lorsque des voix s’élève pour questionner ou critiquer la réaction de certains défenseurs des idées majoritaires est tellement expéditrice, que l’on déplore la cristallisation d’un ilot contestateur. C’est ce que souligne très justement l’enseignant Johan Rivallant sur le site de sensibilté libérale Contrepoints. A travers cette tribune, il explique qu’il a « pu constater que l’ouvrage de Cécile Philippe, C’est trop tard pour la Terre, (…) avait été l’objet de critiques extrêmement vives, puisque l’auteur est traitée tour à tour de « femme dangereuse », de « propagandiste » à la solde de je ne sais quels grands groupes, de révisionniste ou je ne sais quoi d’autre, tout en étant encouragée à « rester chez elle » (sous-entendu dans son domaine de compétence qu’est l’économie). »
Que l’on soit vivement critique de la rhétorique développée par Cécile Philippe ou d’autres, ne doit pas être l’occasion d’asséner des jugements de valeurs. Jugements qui loin d’affaiblir les thèses critiquées, les renforcent en donnant l’impression qu’il s’agit de vérités qui dérangent. Il est ici utile de renvoyer dos à dos deux camps qui tentent plus de discréditer la position inverse plutôt que d’entrer en conversation. Réflexion que l’on peut aussi adresser avec courtoisie à Johan Rivallant et d’autres chroniqueurs du site Contrepoints qui montrent du doigts les inconsistances de certains écolos ou militants plutôt que de s’atteler à répondre à des arguments ou des chiffres par des éléments factuels et étayés. Ceci dit, tâchons de créer des ponts et reconnaissons que l’enseignant dit vrai lorsqu’il conclue qu’il faut permettre plus de débats : « c’est avec beaucoup de voix comme celle de Cécile Philippe que les choses avanceront et que l’on retrouvera un jour plus de sérénité et d’objectivité face à des questions si cruciales. »
Lire en intégralité l’article de Johan Rivallant sur le site Contrepoints