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Fukushima, inquiétudes autour de la reprise des activités nucléaires

14/01/2015



Le gouvernement japonais prépare le terrain pour la remise en route des réacteurs nucléaires arrêtés depuis la catastrophe de Fukushima. Pour des raisons économiques évidentes, le premier ministre Shinzo Abe risque de s’opposer aux autorités et populations locales.



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Dans un article du correspondant local du journal Le Monde, on apprend que l’avenir des réacteurs nucléaires de Fukushima fait toujours l’objet d’oppositions. « Cette installation appartient à Tepco, la compagnie d’électricité de Tokyo, également responsable de Fukushima. L’entreprise, nationalisée après le drame de 2011, compte sur la relance de la centrale pour améliorer sa situation financière. Tepco attend 323 milliards de yens (2,3 milliards d’euros) de profits opérationnels lors de l’exercice en cours mais redoute de nouvelles difficultés si Kashiwazaki-Kariwa ne redémarre pas. L’entreprise, qui ne devrait pas augmenter le prix de l’électricité, envisage déjà de nouvelles réductions de coûts » rapporte le quotidien en guise d’introduction.
 
Les difficultés économiques dans lesquelles le Japon se trouve depuis la catastrophe de Fukushima expliquent la tentation du gouvernement. Le premier ministre Shinzo Abe et ses proches collaborateurs songent ainsi à relancer la société Tepco en réactivant les réacteurs arrêtés depuis 2011. Un sujet clivant de plus pour ce premier ministre qui ne cesse de faire face à de nouveaux défis.
 
 

Oppositions locales

Mais cette direction n’est pas du goût des autorités locales qui s’opposent au gouvernement. D’après Le Monde, « cette opposition traduit une certaine défiance des autorités locales, qui, sans forcément s’opposer au nucléaire, veulent peser sur les choix dans ce domaine. Alors qu’elles n’étaient pas consultées avant Fukushima, la pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl a mis en évidence les problèmes liés à leur exclusion des processus de communication et de décision, notamment en matière d’évacuation des populations menacées. »
 
Le traumatisme reste vif dans l’esprit des Japonais. Début novembre, la décision a été prise de relancer l’activité de la centrale de Sendai dans le sud-ouest du pays. « Selon un sondage de l’agence Kyodo rendu public le 5 janvier, à peine 20 % des 160 départements et municipalités abritant des installations nucléaires approuvaient la procédure suivie pour la centrale de Sendai » explique le quotidien. 

Lire l'article du Monde en intégralité






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